Pour réduire d’une façon conséquente sa facture de consommation énergétique, tout en respectant l’environnement, pensez à l’isolation phonique plancher. Cette partie de l’habitation est souvent oubliée au détriment des murs et des ouvertures. Toutefois, il ne faut pas oublier que des pertes calorifiques sont aussi observées par le sol. De plus, des erreurs considérées comme anodines, mais conséquentes sont fréquentes dans l’isolation acoustique sol.
Les erreurs poussant les propriétaires à penser qu’une isolation serait inutile
Le vide technique est un espace aéré pour supprimer les problèmes d’humidité. Les propriétaires ont tendance à croire qu’il ne leur faut qu’une faible, voire aucune isolation dans ce cas-là. Or, cela n’est pas recommandé. Plus de l’air circule sur un plancher, plus l’isolation devra être optimisée.
Il en est ainsi pour un sol chauffé. Pour éviter les déperditions calorifiques par le plancher, pensez à isoler ce dernier. Le maître de l’ouvrage n’est pas seulement obligé par la loi, mais il devra aussi s’y sentir obligé pour assurer le confort des futurs occupants de l’habitation qu’il construit.
Les sols des étages devront aussi être isolés avec un degré d’isolation minimum de 1,0 selon les normes PEB en vigueur.
Des erreurs dans la réalisation de l’isolation
Pour une quelconque raison, il arrive souvent qu’un propriétaire pense qu’il lui serait préférable de combiner l’isolation thermique à celle phonique dans un même isolant phonique du sol. Il s’agit d’une grave erreur, car les deux propriétés ne peuvent pas coexister dans un seul et même matériau.
L’épaisseur d’un plancher devra toujours permettre l’installation future d’un isolant phonique/acoustique sol et d’une chape. Il faudra y veiller durant les travaux ; le sol devra avoir une épaisseur d’au moins 17 cm, bien plane et résistant à la compression. Assurez-vous également que les constructeurs tiennent compte des nouvelles normes énergétiques pour chaque étape de construction de votre habitation.